Le Clan de l'Oiseau Tonnerre
LE CLAN DE L'OISEAU TONNERRE
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
Je remonte le courant,
De plaines déboisées en collines
Secrètement dévoilées,
Je débouche en ce défilé
Où le sol satiné m'attire
Au recueil des saveurs de ce monde.
Le courant de plus en plus fort
Me débarque en cette mirifique forêt
Aux chaleurs tropicales,
Où la fleur de source
S'offre comme un remède de jouvence,
Et l'étamine perlée de rosée
A peine effleurée, déclenche sans tarder
Les secousses sismiques,
Volupté des chants de ce monde.
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
Des chaleurs étouffantes je reprend les courants.
Dans un chassé croisé de chaud et de froid
Se crée un cyclone de perceptions,
Et en son oeil flamboyant
J'ai encore cet arrière goût salé.
En cette même douce et limpide rivière
Je rassemble toute ma volonté
Pour aboutir aux frontières.
Ça y est!
Je suis aux pieds des monts nourriciers
Abondant jusqu'à leurs sommets
Ma présence en ces terres enivrantes.
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
M'élançant à l'ascension des sommets
De cascades en ruisseaux,
Des eaux frétillantes étrangement salées
Je discerne les environs bruissant
A mon passage.
Mes nageoires égarées dans le temple matriciel
Font raisonner un vent mélodique et rythmé.
Me frayant un chemin vers l'origine de ses vents
La flore déchaînée m'agrippe
M'arrache l'armure d'écailles.
Étant nu je m'extirpe de cet enchevêtrement
Végétal aux suaves parfums.
Regrettant presque cette liberté
Je m'aventure hors de ces terres charnelles.
A leur frontière je me dresse et contemple
Le paradis de ce monde
Magnificence intemporelle.
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
Deux astres étincelants me fixent,
Me parlent dans un langage sans mot
Qui
Au fond de moi raisonne
Comme la prière à l'aube du monde.
Surplombée de ces deux scintillantes étoiles
Une vallée à la limite du surnaturel
Fine et délicate aux charmes veloutés
M'absorbe,
Étourdi dans ce siphon
L'univers bascule,
Vrille et se contracte, renverse les plans
Et tout ce qui était
N'est plus qu'éthéré.
Chevalier des eaux
Je ne quitterai plus ce monde
Y laissant joies et semences
Pour y voir pousser de beaux arbres fruitiers
Qui à leur tour seront tout un monde
Se délectant des eaux d'où leur sens
Ont pris naissance.
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
Je remonte le courant,
De plaines déboisées en collines
Secrètement dévoilées,
Je débouche en ce défilé
Où le sol satiné m'attire
Au recueil des saveurs de ce monde.
Le courant de plus en plus fort
Me débarque en cette mirifique forêt
Aux chaleurs tropicales,
Où la fleur de source
S'offre comme un remède de jouvence,
Et l'étamine perlée de rosée
A peine effleurée, déclenche sans tarder
Les secousses sismiques,
Volupté des chants de ce monde.
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
Des chaleurs étouffantes je reprend les courants.
Dans un chassé croisé de chaud et de froid
Se crée un cyclone de perceptions,
Et en son oeil flamboyant
J'ai encore cet arrière goût salé.
En cette même douce et limpide rivière
Je rassemble toute ma volonté
Pour aboutir aux frontières.
Ça y est!
Je suis aux pieds des monts nourriciers
Abondant jusqu'à leurs sommets
Ma présence en ces terres enivrantes.
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
M'élançant à l'ascension des sommets
De cascades en ruisseaux,
Des eaux frétillantes étrangement salées
Je discerne les environs bruissant
A mon passage.
Mes nageoires égarées dans le temple matriciel
Font raisonner un vent mélodique et rythmé.
Me frayant un chemin vers l'origine de ses vents
La flore déchaînée m'agrippe
M'arrache l'armure d'écailles.
Étant nu je m'extirpe de cet enchevêtrement
Végétal aux suaves parfums.
Regrettant presque cette liberté
Je m'aventure hors de ces terres charnelles.
A leur frontière je me dresse et contemple
Le paradis de ce monde
Magnificence intemporelle.
Chevalier des eaux
Je quitte les remous salés
En remontant à la source
Pour retrouver ma douce
Contrée subtilement vallonnée
Laissant à mes sens le soin de s'y délecter.
Deux astres étincelants me fixent,
Me parlent dans un langage sans mot
Qui
Au fond de moi raisonne
Comme la prière à l'aube du monde.
Surplombée de ces deux scintillantes étoiles
Une vallée à la limite du surnaturel
Fine et délicate aux charmes veloutés
M'absorbe,
Étourdi dans ce siphon
L'univers bascule,
Vrille et se contracte, renverse les plans
Et tout ce qui était
N'est plus qu'éthéré.
Chevalier des eaux
Je ne quitterai plus ce monde
Y laissant joies et semences
Pour y voir pousser de beaux arbres fruitiers
Qui à leur tour seront tout un monde
Se délectant des eaux d'où leur sens
Ont pris naissance.
Kalo'Seb Iozïne
Retour aux articles de la catégorie Poésies -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 45 autres membres