Le soleil noir
Dans les écrits d'Anton Parks, en page 313 de Adam Genisis des éditions Nouvelle Terre, on peut y lire que le mot Râ-af signifie "soleil noir". Le contexte : alors que Asé'et (Isis) est enceinte d'Horus, elle déclare :
"Que soit assurée la protection du Faucon qui est dans ce ventre. Va, Râ-Af ! Râ-Af (soleil noir), que Râ (le soleil) soit ton guide dans les domaines obscurs, viens à moi sans encombre et sors de ma matrice afin que je te prodigue des louanges pour que les suivants de ta personne, les Sè'emsu-Ra (Nungal), t'emboîtent le pas, et que je fasse ta gloire au nom de notre Amour Eternel !"
Le soleil noir (sol niger) est un terme en alchimie qui désigne Saturne, c'est à dire l'anti-soleil de plomb à transformer en or par l'action du Mercure (principe de la Mère intérieure, l'Esprit Saint lié à la Source plérômique). Pour plus d'explicitations : www.nouvelordremondial.cc/2012/01/17/alc...l-noir-lanti-soleil/.
Nous pourrions interpréter les prétendues paroles d'Isis en terme alchimique. Elle dirait alors que le soleil Christique en Horus soit le guide de son âme dans le voyage au sein des ténèbres cosmiques, alors qu'elle va s'incarner.
Saturne correspond à l'archétype cosmique, masculin, entourant les centres de principe féminin reliés à la Source. Ce dieu connu des romains correspond au dieu sumérien An, Anou pour les babyloniens, Shiva pour les indous, Kronos ou Cronos pour les Grecs, Yahvé pour les Hébreux, l'Eternel pour les Chrétiens, etc... C'est le dieu vengeur, le destructeur, c'est le dieu du temps linéaire. C'est le dieu se faisant passer pour le Dieu unique.
Il correspond au Dragon des anciens chinois, c'est à dire au Ciel (relativement à la Terre, le Cosmos est le Ciel mais n'est pas du tout le Plérôme gnostique ou Paradis des chrétiens. Il le masque au contraire dans l'illusion comme la lune éclipse le soleil dans un jeu d'ombre et de lumière). Le principe cosmique est comme une peau filtrant la lumière authentique, tel un prisme créant 7 rayons de force par déformation. Il permet l'expression de l'Unique dans la matière et l'expérimentation de la dualité. Il est la périphérie, l'externe écorce plus ou moins ténébreuse. Il est le démiurgique participant de Ptah et d'Atoum, diabolisé par les Gnostiques cathares.
Le Cosmos enveloppe le Sidéral et le centre galactique comme une peau filtrant et déformant la lumière. D'ailleurs le mot Cosmos a le sens de parure en grec (d'où vient le mot cosmétique) et, décomposé en sumérien, il signifie "la peau du serpent". Ce Serpent pourrait correspondre au Serpent qui se mord la queue, à l'Ourobouros, Ouranos/Uranus, le père de Kronos/Saturne dans les mythologies grecque et romaine. C'est le serpent ailé des traditions méso-américaines. Selon moi il correspond à la région du sidéral (side-real : côté réel) à proximité des centres galactiques (accès au monde de la plénitude sous-tendant tout ce qui existe, depuis une vision spatio-temporelle).
Le Cosmos c'est l'armure, la coquille, la peau qui enveloppe et cache le fruit. C'est l'instrument de la matrice de notre univers, le programme de la Matrix nous cachant la véritable réalité, et nous permettant de vivre dans la dualité. Il correspond aux corps et corpuscules.
A l'échelle du système solaire, il est Saturne avec ses anneaux. Dans le mot "anneau" nous retrouvons d'ailleurs An, le dieu mésopotamien.
Saturne est l'archétype du roi déchu qui a perdu sa couronne. C'est cette couronne perdue que représente l'anneau (je suis sûr d'ailleurs que le film "Le Seigneur Des Anneaux" comporte de nombreux messages à ce sujet). L'anneau est le symbole de l'alliance à défaut de reliance directe, et est ce qui entoure un doigt (on peut y voir le I de Isis, la Vierge Mère, Kundalini) : comme le Cosmos entoure le centre Mère vu comme un trou noir depuis notre point de vue. L'anneau et sa forme en cercle est ce qui enferme et représente les cycles mécanistiques et archontiques (du temps, du rituel, du karma,...).
« Trois Anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel, Sept pour les Seigneurs Nains dans leur demeures de pierre, Neuf pour les Hommes Mortels destinés au trépas, Un pour le Seigneur des Ténèbres sur son sombre trône Dans le pays de Mordor où s'étendent les Ombres. Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver, Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier Au Pays de Mordor où s'étendent les Ombres. » Le Seigneur des Anneaux
Au milieu et caché aux sens grossiers siège le véritable pouvoir de l'Esprit Saint (principe volatil, le souffle divin, l'esprit sein à la racine jusqu'au sommet de la pyramide de l'Etre. Il est représenté par des ailes ou par un oiseau tel la colombe).
Il siège au sommet et au milieu de la Trinité, entre le Père et le Fils. C'est l'agent transformateur du vil plomb en or, qui fait de tout charbon un cristal potentiel (hors de l'illusion du temps, sa nature est déjà et toujours cristalline)
Les illuminatis et leur symbole de la pyramide tronquée montre bien cette césure entre les forces cosmiques paternalistes et la pierre de faîte qui représente la Connaissance : la Trinité avec l'Esprit Saint, principe subtil de la VIErge Mère révélant l'Homme androgyne de la Source (polarité féminine et masculine unie et équilibrée). Le petit triangle est une fractale du grand triangle représentant l'Homme complet.
Les deux principes masculins, fixes (Saturne, Mars) et féminins, volatils (Mercure, Vénus) dissociés sont des instruments de DI-vision (deux visions : dualité). Le Serpent rampe sur la Terre sans ses Ailes (Elles). Unis, le Serpent retrouve les ailes de la liberté.
Extrait du livre Pensées quotidiennes de Omraam Mikaël Aïvanhov :
"Le caducée d'Hermès est un résumé de l'être humain. Le bâton représente la colonne vertébrale, et les serpents entrelacés les courants qui descendent depuis les deux hémisphères droit et gauche du cerveau. En réalité ce ne sont pas deux serpents enroulés autour de la baguette magique, mais un seul qui est polarisé. Le bâton représente toujours le principe masculin, et le serpent, la spirale, le principe féminin qui entoure, qui enveloppe le principe masculin afin d'exalter les puissances contenues en lui. Le bâton est une expression du plan mental, tandis que le serpent polarisé en positif et négatif est une expression du plan astral qui est parcouru par deux courants : l'un ascendant, l'autre descendant. Le caducée d’Hermès est donc un symbole des deux principes masculin (la baguette) et féminin (le serpent polarisé en positif et négatif car le principe féminin est toujours exprimé par le deux), c'est une représentation de l'homme avec toutes ses possibilités de développement en vue de manifester la puissance divine."
Ces principes existant en chacun de nous comme dans chacune de nos cellules et de nos atomes, il nous appartient de les rassembler dans notre présent pour opérer le mariage alchimique et le saut quantique. C'est le passage à l'or, l'état christique, qui s'affranchit du temps linéaire et qui en fait existe toujours au milieu et au delà de toute illusion périphérique temporelle. Depuis cet état, l'Homme ayant rejoint sa conscience multidimensionnelle se fait observateur et acteur conscient au sein des dimensions et des temps qui l'entoure tel une roue à douze crans. Il se fait Ciel sur la Terre et accomplit son véritable rôle d'Etre maître, affranchit du rôle d'esclave qu'il s'est trop longtemps complut à jouer.
Le dieu An, personnification de l'archétype cosmique déchu vivant en tout et chacun ici-bas, représente les cycles des 12 forces cosmiques (le jour de l'an célèbre bien un cycle de douze mois, il y a aussi les douze signes du zodiaque, ...), qui prennent en D3 la forme de forces contrôlantes et enserrantes dont nos "élites" se font les relais zélés à défaut d'être ailés.
Sur des plans vibratoires plus élevés, correspondant aux chakras "supérieurs", le Cosmos, le Yang, prend une forme de plus en plus douce à l'égard du Yin (forces passives des centres) jusqu'à s'unir et se fondre en elle. Cette union suprême, dans sa forme non duelle, commence au plan qui correspond au chakra couronne. L'anneau qui enserre se transforme alors en couronne. Le roi retrouve sa couronne sur sa tête : l'homme déchu saturnien se transforme en Homme divin. Ce chakra couronne est nommé "la demeure de Shiva" par les Hindous. Et ce n'est sans doute pas par hasard que le mot Cronos est étymologiquement proche du mot Couronne. Cette couronne de lumière manquante à Saturne et recréé comme un anneau de matière poussiéreuse, est la pierre d'angle qui est tenue à l'écart par les francs-maçons d'aujourd'hui. Pourquoi ? Pour garder le pouvoir de la Connaissance. Arraché à la Terre, le pyramidion n'irradie plus l'or mais le vert de gris du cuivre corrompue (Vénus corrompue au service des folies Saturniennes). Coupé de sa base, ce n'est plus l'oeil sain et bienveillant de l'Homme divin mais l'oeil scrutateur et malin de Lucifère au service des forces ténébreuses du Cosmos (dans leur rôle séparant de la Source).
Sur le billet du dollar américain, on voit bien cette séparation entre le pyramidion, l'oeil d'Horus à l'origine (et qui est aussi celui d'Isis et d'Osiris puisqu'associés en Trinité indissociable), et la base cosmique (comptant douze degrés). C'est une coupure entre le corps et l'esprit, entre la Terre et le Ciel. Coupure auto-entretenue par les "élites" coupées d'elles-mêmes, apeurées et séquestrées dans leur propre séparation de leur Etre, ne trouvant de réconfort que dans le pouvoir et toujours plus de pouvoir. Ces élites alimentent ainsi le "soleil noir", leur "soleil noir" et celui de la conscience collective planètaire jusqu'à celui, cosmique, représenté par les "extraterretres reptiliens" et leur chef An. Cela n'est pas valable seulement pour les "élites" bien sûr mais pour toute la chaîne de servitude jusqu'à la base, chaîne alimentaire du soleil noir de l'inconscient (en terme Jungien). Rompre la chaîne c'est rétablir le pont entre la Terre et le Ciel : c'est remettre sa couronne ailée et brillante comme le soleil.
Nous sommes tous des mutants solaires, sous le feu du soleil mutant. Et le soleil extérieur est à l'image de celui qui brille à l'intérieur.
PS : ne pas prendre ce que je dis au pied de la lettre bien sûr, puisque ces écrits sont comme des méditations actives où je transmets -de manière un peu brouillonne et confuse pardonnez-moi- ce que je reçois intuitivement, avec nécessairement mes filtres mentaux déformants.
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