COSMOS
Dans une interview télévisée d'Alan Duke, où celui-ci présentait son livre "Projet V.E.N.U.S.", il disait que le mot COSMOS vient du grec KOSMOS signifiant ORDRE.
Curieux, j'ai voulu vérifier la signification cachée de ce mot.
Voici des décompositions du mot COSMOS, sachant que la lettre O n'existe pas en sumérien et correspond au U :
kuš, kus: peau
muš: serpent, reptile
muš5: amer
muš2,3: visage, apparence, aspect, diadème, surface, luire, scintiller, briller
=>
kus - muš : "la peau de serpent"
kus - muš5 : "la peau amère"
kus - muš2,3 : "la peau qui scintille"
J'aime bien cette dernière définition : "la peau qui scintille". C'est une belle image. Le cosmos est une peau qui scintille grâce aux étoiles, reflets de la Source. Si le cosmos est comparé à une peau c'est bien pour dire que c'est la surface des choses, que c'est une matrice, un voile plus ou moins troué filtrant la lumière.
Aussi, "la peau du serpent" renvoie au serpent Ourobouros ou encore aux dieux créateurs reptiliens entretenant l'illusion de la matrice cosmique (cf Anton Parks, David Icke et aussi les Wingmakers via les interviews de James)
"la peau amère" : comme la peau de l'orange. Si on enlève la peau, on peut voir et goûter la pulpe du fruit, qui elle n'est pas si amère La peau symbolise la périphérie. En laissant sa conscience à ce niveau on goûte à l'amertume engendrée par un monde duel. Mais plus la conscience pénètre derrière la surface, plus elle se centre, et moins l'amère dualité n'a d'emprise, car elle tend alors à s'identifier au fruit, source des étoiles scintillantes.
Il est intéressant de constater que le mot grec KOSMOS signifie ORDRE mais aussi PARURE, ORNEMENT (d'où le mot cosmétique). Ceci rejoint tout à fait la définition sumérienne. La peau est une parure et donc une illusion qui cache l'authentique vérité. En anglais le mot "peau" est traduit par "hide", qui signifie aussi "caché", "dissimulé" ! Aussi elle mue périodiquement lorsqu'il s'agit de celle d'un "serpent".... Le cosmos est en pleine mue : c'est le temps des révélations.
" Lorsqu'on veut représenter l'univers, on trace un serpent qui se dévore la queue, et dont le corps est parsemé d'écailles. Les écailles représentent les étoiles dans l'univers. L'animal est extrêmement pesant comme la terre, et extrêmement glissant comme l'eau ; ensuite, chaque année, il se dépouille de son âge avec sa peau, comme dans l'univers, l'année produit changement et renaît. Et l'usage de son propre corps comme nourriture signifie que toutes choses qui sont engendrées dans l'univers par la providence divine doivent de nouveau se résoudre en lui-même."
Harapollon (prêtre égyptien du 1er siècle av. J.-C.)
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