Une autre histoire, sur la piste des Dieux

Une autre histoire, sur la piste des Dieux

MARIE

 

Dans le dernier ouvrage d'Anton Parks, "Le Testament de la Vierge", il est dit que le prénom Marie vient de l'égyptien "Meri". Le mot Meri signifie "bien aimée" en égyptien et est un titre associé à Isis (connue aussi comme Meri-Isis)

J'ai décomposé moi-même ce mot à l'aide du syllabaire sumérien :

 

ME, MI : charge, fonction, responsabilité, décret divin

RI : lancer, jeter, porter, mettre en place, enlever, engendrer

ME -RI : "qui a la responsabilité de porter", "qui a la responsabilité d'engendrer"

 

On a ici l'idée de mère. En fait, "meri" signifie tout simplement "mère" au sens où nous l'entendons : par définition, elle porte et engendre... un enfant. D'ailleurs le mot "mère" en français ressemble beaucoup au mot "meri".

Je suspecte fortement que le prénom Marie soit à l'origine un titre donné aux mères notables (aux pharaonnes ?) D'aillleurs, le premier pharaon post-diluvien ne serait autre qu'une femme, Hathor.

On a aussi un autre sens en lisant à l'envers une des définitions (c'est souvent le cas en sumérien) :

 

ME (décret divin) + RI (porter, engendrer) = "qui porte/engendre par décret divin"

 

La Vierge Marie ne portait donc pas ce nom par hasard. En fait il s'agit sans doute d'un titre donné à sa naissance (où plus tard dans l'officialisation de son sacerdoce), sachant très bien qu'elle serait préparée pour être la Mère d'un Maître. Elle était voué à devenir la digne héritière d'Isis.

Isis a aussi porté ce titre de Meri, elle aussi donna naissance à un être au destin particulier. En fait, Meri est certainement le terme égyptien correspondant au sumérien "Gir", désignant les prêtresses accoucheuses de "Kiristi" (messager christique)...

 

 

Comme on le voit dans l'image ci-dessus, Isis est souvent représentée avec un siège, ou un trône, sur la tête. C'est en quelque sorte l'emblème de son titre de Meri. Comme on l'a vu, ce terme signifie "qui a la responsabilité de porter". Responsabilité de porter l'Enfant, comme de porter le pouvoir.

Ceci est symbolisé sous forme de rébus avec le siège. Au premier degré de lecture, la définition "qui a la responsabilité de porter" peut s'appliquer au siège : sa fonction est bien de porter celui qui s'y assoit. Peut-être est-il sur la tête d'Isis pour indiquer qu'elle est en charge de porter (le pouvoir, et l'Enfant).

Pour moi les démonstrations d'Anton Parks ne remettent pas en question l'existence de Marie et Jésus, elles mettent simplement en exergue le fait que les juifs et les hébreux ont une culture qui hérite de l'égypte ancienne et de sumer.

Simplement, Isis et Marie étaient toutes deux des personnifications de l'Esprit Saint, c'est à dire de la Déesse Mère, Shakti, Esprit Sein à la base de toute les colonnes vertébrales (symbolisées en Ancienne Egypte par le djed). Isis avait la responsabilité de représenter l'Esprit Saint/Sein. Tout comme Marie, initiée aux mystères d'Isis.

 

Concernant mon hypothèse selon laquelle Meri/Marie serait un titre, quelques sources la valident :

"A Qumrâm, Marie est d'abord un titre honorifique, dérivé de Myriam (nom de la soeur de Moïse et d'Aaron) et attribué aux femmes exerçant des fonctions sacerdotales dans les communautés à vocation spirituelle, comme celle des thérapeutes de Qumrâm, réunissant ascètes et médecins.
Les Moïse président des cérémonies réservées aux hommes, et les Myriam celles où se retrouvent des femmes, pratique héritée de l'Ancien Testament."

Laurence Gardner, "LE GRAAL ET LA LIGNEE ROYALE DU CHRIST"

 

 

"The reason why all three women who were associated with Jesus were called Mary is not due to coincidence, but to the fact that it was a title. In Hebrew, the name is Miriam."

 
(la raison pour laquelle les trois femmes qui étaient associées avec Jésus étaient appellées Marie n'est pas dû à une coïncidence, mais au fait que c'était un titre. En hébreu, le nom était Myriam.)

http://www.peshertechnique.infinitesoulutions.com/index_Marriage_of_Jesus.html

 

 

Au passage, décomposons à l'aide du syllabaire sumérien le nom hébreu "MYRIAM" en ME-RI-AM; ce qui donne :

 

ME, MI : charge, fonction, responsabilité, décret divin

RI : lancer, jeter, porter, mettre en place, enlever, engendrer

AM : seigneur, maître, taureau sauvage, force, puissance

MERIAM : "qui a la charge d'engendrer le maître", "qui a la responsabilité de porter la force"

 

 

Pour en revenir au mot Meri/Mari suméro-égyptien, on peut remarquer que "mari" est en français le nom de l'époux dans le cadre du mariage. Sachant que Meri signifie « bien aimé » en Egyptien ceci semble une continuité logique.

Ce qui l'est moins en revanche c'est que l'épouse ne soit pas qualifiée du même terme, c'est à dire de marie, féminin logique de mari en français.

Si l'on se reporte à la définition sumérienne du mot Meri, d'où découlerait le mot Marie, il semble que "la responsabilité d'engendrer" et "la responsabilité de porter" (le pouvoir) ait été léguées aux hommes à un certain moment de l'histoire; ceci étant confirmé par le fait que c'est l'homme qui porte symboliquement ce titre aujourd'hui lorsqu'il se marie, et non plus la femme.

En devenant le mari suite à la cérémonie du mariage, il semble qu'il devienne seul bénéficiaire de l'union, l'épouse prenant un rôle secondaire. Il semble que seule l'homme bénéficie du pouvoir conféré par l'union que symbolise le mariage, dans le sens où c'est lui seul qui hérite du titre de mari. Ce qui est le cas puisque c'est bien lui qui lèguera son nom à sa descendance.

Ce qui est "marrant" c'est qu'à l'origine c'était les femmes seules qui portaient ce titre de Meri et qui pouvaient légitimement le prétendre. Les maris n'existaient pas à l'origine mais seulement la Meri/Marie et l'époux. C'est exactement l'inverse de l'"épouse" et du "mari" : encore une fois tout a été inversé !

 

Le mois de mai est connue comme étant le mois de Marie. Et mai est aussi connu comme étant le mois de l'union des dieux et des déesses, c'est à dire des Maries et de leur Epoux.

En fait il semble que mai soit devenu le mois de Marie, car il était à l'origine le mois de la déesse Mère, connue par exemple sous le nom de Maia (d'où le nom du mois).

Ce n'est donc bien sûr pas un hasard si notre fête des mères est célébrée au moi de mai, le moi de Marie, le moi de la Mère (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_M%C3%A8res)

La tradition païenne de l'arbre de mai, d'où découlerait l'arbre de Noël, était un rite honorant la fécondité de la déesse Mère et de la nature. Aujourd'hui, cet arbre est érigé en l'honneur des maires...! La langue des oiseaux est là pour nous dire à qui était destiné la symbolique à l'origine : aux maries, aux mères. Ou plutôt : à la Mère des mères, à la Déesse Mère, connue sous la forme de la vouivre; aussi retrouve t-on dans l'arbre de mai sa forme serpentine ondulant le long du symbole phallique du tronc.

 

 

Et les mères sont devenus nos maires. Ces mêmes maires ayant la "responsabilité de porter le pouvoir" (définition de Meri comme on l'a vu) et de sceller l'union civile du mariage...

Le mot "maire" est l'anagramme de "marie". Aussi est-il intéressant de noter que le mot "maire" commence par "mai", le nom de la déesse et du mois célébré dans les rites de fécondité païens. Les rites païens, druidiques, sont d'ailleurs souvent devenus rites franc-maçonniques ayant déviés de leur nature et de leur premières intentions...

Si nous regardons la réalité actuelle (le rêve) avec un miroir, nous aurons sans doute une image assez juste des intentions premières et de sa réalité. Le culte de la mort, que nous observons dans les médias et qui sous-tend la politique, use de symboles qui étaient autrefois associé au culte de la vie.

Tout a été transformé et dévié pour se parquer dans l'amour du pouvoir plutôt que s'ouvrir au pouvoir de l'amour. Absolument tout a été inversé dans les institutions à la base de la société, à l'arrière-plan comme à l'avant-plan, son reflet. Cependant ceci s'achève, tout va reprendre sa place, car c'est le temps des révélations.

Si nous continuons à suivre le fil où nous conduit Marie, nous trouvons Mari, une déesse importante dans la mythologie des Basques.

Les Basques aussi ont leur "Meri" ou Mari, personnifiant la déesse Mère, et ceci bien avant la Marie des évangiles.

"Dans la mythologie des Basques, Mari en serait probablement le personnage clé.

Elle n'est connue à ce jour, que d'après les récits recueillis au début du siècle par Barandiaran et ses collaborateurs.

Depuis l'apparition de ce mythe, la société basque a été confrontée à de nombreuses civilisations (Ibères, Celtes, Romains…).

Le personnage de Mari est donc témoin de bien des rencontres et il n'est pas étonnant aujourd'hui qu'il apparaisse si diversifié.





Mari, [Anbotoko Mari, Anbotoko Dama (la dame d'Anboto) ou Murumendiko Dama (dame de Murumendi)] a été mariée au dieu Sugaar (également connu sous le nom de Sugoi ou Majue). Elle est connue sous plusieurs appellations comme Maya, Lezekoandrea et Loana-gorri."

http://melusine-la-fee.over-blog.com/article-28924982.html


Ceci corrobore le fait que Meri est un titre d'où découle le prénom Marie. A l'origine Meri/Mari est le titre que portait la déesse Mère dont Isis fut la personnification holographique en Egypte. On retrouve ce mot Mari comme le nom de la déesse Mère chez les Basques mais aussi comme nom de ville mésopotamienne. Mari, aujourd'hui située en Syrie, était une citée dédiée à la déesse Ishtar (Meri Miktal en Egyptien), personnification d'une facette de la Mère des dieux.

 

 

 



13/07/2009
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