Une autre histoire, sur la piste des Dieux

Une autre histoire, sur la piste des Dieux

RAPANUI

 

La décomposition du mot Rapanui (nom polynésien de l'île de Pâques) en sumérien est assez étonnante :

RA : inonder, inondation
PA : feuille, bourgeon, germe, aile
PA(4,5,6) : canal, digue, fossé d'irrigation
NU : image, figurine, statue
NU(11) : lumière, feu
I : cri de souffrance, défaite, capturé, battu, vaincu

Si l'on pense aux terres de Rapanui comme étant un des restes du continent de Mu, on peut traduire ce mot "RAPANUI" par : "inondation du germe de la lumière vaincue".

Ceux qui ont élevé les statues de l'île de Pâques connaissaient sans doute le langage matrice et les statues sont peut être un gros clin d'oeil ? On retrouve en effet dans RAPANUI la syllabe NU signifiant statue. "Inondation des bourgeons des statues vaincues"...
Qu'est ce que cela veut-il bien dire ? Sachant qu'un homonyme de RA est RA avec accent sur le A, et signifie "conduire, mener", alors on peut donner l'interprétation suivante : "ce qui a mené les bourgeons de statues à la défaite". Hors "bourgeons de statues" peut symboliser les moaïs (lémuriens ?), qui ne montre pas un corps entier mais plutôt le tronc.

Les statues moai seraient-elles un hommage aux ancêtres lémuriens ayant péri dans la grande inondation ? Un rappel de la perte de la mère patrie ? D'ailleurs les visages des moai ne sont pas joyeux mais plutôt tristes et graves.
Pourquoi regardent-ils tous vers l'intérieur de l'île ? Ou plutôt, pourquoi tournent-ils tous le dos à l'ouest où le continent Mu s'est perdu ?



Il y a une autre décomposition du mot rapanui qui donne : "inondation du/des bourgeon(s) non vaincu(s)" ou encore "inondation de la digue non vaincue".
La particule NU sert aussi à exprimer la négation...
C'est beau non ? La digue c'est le continent lémurien... qui s'est vu inondé/englouti... mais il reste encore l'île de Pâques comme symbole de la non défaite (dans le sens de non-anéantissement total, et non de victoire).

Et les bourgeons ne sont autres que les lémuriens bien sûr (c'est pour ça que j'ai envisagé le pluriel). J'en ai d'ailleurs eu la confirmation grâce au syllabaire sumérien : MU veut dire "beau/belle", "femme", "bien-formé", "replet/généreux" mais aussi "déclencher, initier, allumer, faire éclore, faire grandir" (traduction de MU avec un accent aigu sur le U). On a l'idée de femme (enceinte), de gestation, de terre nourricière propre à la croissance.
Mu est la terre qui fait éclore les bourgeons, ses habitants...



Les géants de pierre de l'île de Pâques semblent nous dire :
"L'inondation des bourgeons, n'a pas vaincue".

L'île en est la preuve et le symbole matériel puisqu'elle est une des seule terre de l'ancien continent encore hors de l'eau.
Pour les survivants ou les descendants des survivants du "naufrage" de Mu, l'endroit ou gît l'ancien continent, vers l'ouest, représente un passé qu'ils ne veulent peut-être plus voir car il est douloureux et synonyme de mort. Peut-être est-ce pour cela que les moaïs lui tournent le dos et regardent tous vers la lumière du soleil levant, symbole de vie et de renouveau. Ils marquent par là la volonté d'un nouveau départ.


La piste polynésienne


En tahitien, RAPA signifie "partie plate d'un aviron, d'une rame" ou "pierre plate". Dans le contexte de la description du relief d'une terre on peut sans doute traduire par "plateau". NUI signifie "grand, haut, élevé, vaste".
(d'après un dictionnaire tahitien : http://www.farevanaa.pf/dictionnaire.php)

Donc en tahitien, on pourrait traduire "RAPA NUI" par "plateau élevé" (= île)

Dans la langue ancestrale des pascuans, le rongo-rongo, j'ai trouvé cette traduction :

RA : lever du jour, soleil, lumière du jour, ciel
PA : "chef", "qui uni, qui rassemble", clôture d'un champ ou d'un chemin
NUI : "grand, haut"

Une traduction pourrait être "soleil qui rassemble, tu es grand"...?

(d'après glossaire trouvé sur : http://www.rongo-rongo.com/glossaire-ure-vae-iko.html)

On voit donc qu'en traduisant dans les langues "autochtones", il y a un large fossé avec l'interprétation qu'on peut faire en protosumérien, la langue source des autres. Malgré tout, on dirait qu'il y a un sens adapté à chaque génération. Parmi ces générations d'habitants, peut-être s'en est-il trouvées qui vénéraient le soleil ? D'autres on pu être plus pragmatique en désignant l'île de Pâques simplement comme une île (un plateau élevé)...?

Rapanui : "Qui porte les bourgeons non vaincus"

Voilà la dernière définition de RAPA NUI que j'ai trouvé et que je retiendrai car elle me semble refléter l'origine exact du mot.

  rá, re(7) : conduire, porter, mener
pa : branche, bourgeon, germe
nu : non, négation
i : cri de souffrance, vaincre, défaite

Cette traduction est intéressante et la meilleure à mon avis. On peut en déduire que l'île de Pâques a été un lieu de refuge pour les Lémuriens, les bourgeons (cf explication post plus haut), après l'engloutissement de Mu, la mère-patrie.

Les moaïs peuvent peut-être être vus comme autant d'hommages aux ancêtres, morts dans les flots. Ils sont dirigés vers l'est pour symboliser et favoriser un renouveau, une nouvelle naissance pour leur âmes et celle du peuple de Mu. Bien sûr, comme tous les monuments cultuels, ils ont été réutilisés et copiés par les générations suivantes ayant perdus la signification première du symbole. Il a néanmoins perduré le concept de culte aux ancêtres.

PS : à mon avis, RA peut être d'une façon générale compris comme guide, messager, porteur, mais aussi comme rayon (cf recherches d'Erhard Landmann) puisque par définition un rayon porte la lumière ou l'énergie... comme le soleil d'ailleurs (le Ra de l'ancienne égypte).
Aussi, d'après Anton, le dieu Ra/Rê, symbolisé par un soleil rayonnant, est en fait l'archétype sous lequelle se cache Enki/Osiris, assimilé à un porteur de lumière, un messager de la Source, un civilisateur...



29/02/2008
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