Une autre histoire, sur la piste des Dieux

Une autre histoire, sur la piste des Dieux

Mari(e)

 

Le mois de mai est connue comme étant le mois de Marie. Et mai est aussi connu comme étant le mois de l'union des dieux et des déesses, c'est à dire des Maries et de leur Epoux.

En fait il semble que mai soit devenu le mois de Marie, car il était à l'origine le mois de la déesse Mère, connue par exemple sous le nom de Maia (d'où le nom du mois).

Ce n'est donc bien sûr pas un hasard si notre fête des mères est célébrée au moi de mai, le moi de Marie, le moi de la Mère

Le mari est l'époux dans le cadre du mariage. Sachant que Meri signifie « bien aimé » en Egyptien ceci semble logique.

Ce qui l'est moins c'est que l'épouse ne soit pas qualifiée du même terme, c'est à dire de marie, féminin logique de mari.

Si l'on se reporte à la définition sumérienne du mot Meri, d'où découlerait le mot Marie, il semble que "la responsabilité d'engendrer" et "la responsabilité de porter" (le pouvoir) est été léguées aux hommes à un certain moment de l'histoire; ceci étant confirmé par le fait que c'est l'homme qui porte symboliquement ce titre aujourd'hui lorsqu'il se marie, et non plus la femme.

En devenant le mari suite à la cérémonie du mariage, il semble qu'il devienne seul bénéficiaire de l'union, l'épouse prenant un rôle secondaire. Il semble que seule l'homme bénéficie du pouvoir conféré par l'union que symbolise le mariage, dans le sens où c'est lui seul qui hérite du titre de mari. Ce qui est le cas puisque c'est bien lui qui lèguera son nom à sa descendance.

Ce qui est "marrant" c'est qu'à l'origine c'était les femmes seules qui portaient ce titre de Meri et qui pouvaient légitimement le prétendre. Les maris n'existaient pas à l'origine mais seulement la Meri/Marie et l'époux. C'est exactement l'inverse de l'"épouse" et du "mari" : encore une fois tout a été inversé !

Le mois de mai est connue comme étant le mois de Marie. Et mai est aussi connu comme étant le mois de l'union des dieux et des déesses, c'est à dire des Maries et de leur Epoux.

En fait il semble que mai soit devenu le mois de Marie, car il était à l'origine le mois de la déesse Mère, connue par exemple sous le nom de Maia (d'où le nom du mois).

Ce n'est donc bien sûr pas un hasard si notre fête des mères est célébrée au moi de mai, le moi de Marie, le moi de la Mère (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_M%C3%A8res)

 

La tradition païenne de l'arbre de mai, d'où découlerait l'arbre de Noël, était un rite honorant la fécondité de la déesse Mère et de la nature. Aujourd'hui, cet arbre est érigé en l'honneur des maires...! La langue des oiseaux est là pour nous dire à qui était destiné la symbolique à l'origine : aux maries, aux mères. Ou plutôt : à la Mère des mères, à la Déesse Mère, connue sous la forme de la vouivre; aussi retrouve t-on dans l'arbre de mai sa forme serpentine ondulant le long du symbole phallique du tronc.

 

 

Et les mères sont devenus nos maires. Ces mêmes maires ayant la "responsabilité de porter le pouvoir" (définition de Meri comme on l'a vu) et de sceller l'union civile du mariage...

Le mot "maire" est l'anagramme de "marie". Aussi est-il intéressant de noter que le mot "maire" commence par "mai", le nom de la déesse et du mois célébré dans les rites de fécondité païens. Ces rites sont d'ailleurs souvent devenus rites franc-maçonniques ayant déviés de leur nature et de leur premières intentions...

Si nous regardons la réalité actuelle (le rêve) avec un miroir, nous aurons sans doute une image assez juste des intentions premières et de sa réalité. Le culte de la mort, que nous observons dans les médias et qui sous-tend la politique, use de symboles qui étaient autrefois associé au culte de la vie.

Tout a été transformé et dévié pour se fermer dans l'amour du pouvoir plutôt que pour s'ouvrir au pouvoir de l'amour. Absolument tout a été inversé dans les institutions à la base de la société, à l'arrière-plan comme à l'avant-plan, son reflet. Cependant ceci s'achève, tout va reprendre sa place, car c'est le temps des révélations.

Si nous continuons à suivre le fil où nous conduit Marie, nous trouvons Mari, une déesse importante dans la mythologie des Basques.

Et oui les Basques aussi ont eu leur "Meri", ou Mari, personnifiant la déesse Mère, et ceci bien avant la Marie des évangiles.

"Dans la mythologie des Basques, Mari en serait probablement le personnage clé.

Elle n'est connue à ce jour, que d'après les récits recueillis au début du siècle par Barandiaran et ses collaborateurs.

Depuis l'apparition de ce mythe, la société basque a été confrontée à de nombreuses civilisations (Ibères, Celtes, Romains…).

Le personnage de Mari est donc témoin de bien des rencontres et il n'est pas étonnant aujourd'hui qu'il apparaisse si diversifié.





Mari, [Anbotoko Mari, Anbotoko Dama (la dame d'Anboto) ou Murumendiko Dama (dame de Murumendi)] a été mariée au dieu Sugaar (également connu sous le nom de Sugoi ou Majue). Elle est connue sous plusieurs appellations comme Maya, Lezekoandrea et Loana-gorri."

http://melusine-la-fee.over-blog.com/article-28924982.html


Ceci corrobore le fait que Meri est un titre d'où découle le prénom Marie. A l'origine Meri/Mari est le titre que portait la déesse Mère dont Isis fut la personnification holographique en Egypte. On retrouve ce mot Mari comme le nom de la déesse Mère chez les Basques mais aussi comme nom de ville mésopotamienne. Mari, aujourd'hui située en Syrie, était une citée dédiée à la déesse Ishtar (Meri Miktal en Egyptien), personnification d'une facette de la Mère des dieux. Tout se tient.

 

 

 



05/07/2010
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